Nous
pensons que la théorie élaborée par Eric Berne nécessite encore
aujourd’hui, au-delà des divers développements qu’elle a connus, une
élaboration conceptuelle approfondie. Nous considérons que c’est un
enjeu essentiel pour le développement de l’AT, dans la mesure aussi où
les pratiques ne sont pas autonomes au regard de la théorie, mais au
contraire dans un lien fort avec elle.
Cette
tâche demande de dépasser le stade des ré-interpétations proposées par
tel ou tel théoricien, qui aussi pertinentes qu’elles soient, restent
centrées sur des personnes. Il s’agit aussi de dégager le travail de
recherche des enjeux et des contraintes propres à la formation.
Nous
considérons donc la recherche en Analyse Transactionnelle avant tout
comme un travail d’élaboration conceptuelle qui requiert de s’appuyer
sur une méthodologie propre et sur une dimension collective.Nous nous sommes déjà employés à oeuvrer dans ce sens et continuons de le faire.
Nous
attachons un intérêt particulier à la communication écrite. Elle doit,
selon nous, tenir une place centrale dans la formalisation (toujours
provisoire) des savoirs et surtout dans leur capitalisation.
Nous
projetons, dans une phase future de notre recherche, de contribuer à
une mise en réseau avec d’autres « lieux de pensée ». Nous pourrons
ainsi stimuler des processus de « mise en contradiction », de « mise en
dialogue » des idées, et de capitalisation des savoirs. Cela pourrait se
faire par la création de lieux de partage et de capitalisation sur les
pratiques et sur l’avancée de la théorie transactionnelle en lien avec
d’autres théories cliniques ou d’intervention. | . |
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